Tombé du ciel

Sur les photos, Rey était incroyablement solaire. Alors quand, 14 ans après, j’ai vu sa femme parler de lui avec autant d’amour dans les yeux, je me suis dit que si ça n’avait pas été une tragédie, ça aurait pu être une fiction. Vous savez, ces téléfilms de l’après-midi niais au possible et encore plus guimauvant avant noël ? Rey aurait été un ange tombé du ciel aux pieds d’Allison pour une raison quelle conque et en cherchant à retourner au paradis, ils seraient tombés amoureux l’un de l’autre malgré leurs différences.

La réalité, c’est que le corps de Rey s’est écrasé après une chute de 14 étages.

Enfin, plus précisément, c’est la réalité officielle.                                                                                                            

Car si la police a conclu à un suicide, l’enquête reste ouverte grâce au médecin légiste qui a infirmé cette thèse, sans pouvoir expliquer les causes du décès pour autant. La mort de Rey reste à ce jour un mystère et Netflix lui a dédié un épisode de Unsolved Mysteries (Les enquêtes extraordinaires).

Rey Rivera était un portoricain de 32 ans, heureux époux d’Allison qui l’aimait autant que lui. Il faisait 1m95 pour 115 kilos et avait de larges épaules, travaillées en pratiquant le waterpolo avec son ami Porter. Vous comprendrez l’importance de ce détail plus tard.

Mais surtout, Rey avait un sourire qui le baignait de lumière. Si une simple photo donne un tel ressenti, je suppose qu’en vrai il était véritablement rayonnant comme le disent les membres de sa famille.

Cette famille ayant beaucoup déménagé en raison du travail du père, ses membres avaient rapidement compris que la famille était l’élément stable dans leur vie. Lorsque Rey leur a présenté Allison, ils l’ont tout de suite appréciée et une jolie relation est née entre eux.

Plein d’énergie et d’humour, Rey rêvait de devenir scénariste et réalisateur. Mais en attendant le succès, il lui fallait trouver un travail afin que son épouse ne soit pas la seule à faire marcher la marmitte.

Porter, qu’il connaissait depuis leurs 15 ans, avait tanné Rey pendant des années pour qu’il travaille avec lui dans la finance. Son entreprise publiait un bulletin financier et Porter voulait que Rey écrive pour lui. C’est ainsi que Rey et Allison ont déménagé à Baltimore en décembre 2004, où ils ne connaissaient que Porter.

La disparition.

Le 16 mai 2006, après avoir pris un petit-déjeuner avec son mari, Allison a pris la route pour son travail. Le soir venu, elle a tenté de le joindre Rey au téléphone, en vain. Allison a alors appelé sa collègue Claudia qui dormait chez eux. Rey avait quitté la maison précipitamment après avoir répondu à un appel à 18h30.

Le lendemain, Claudia appela l’épouse angoissée à 5h30 pour la prévenir : Rey n’était pas revenu. Depuis sa voiture sur le trajet du retour, Allison appela la mère et le frère de Rey, Angel. Aucun des deux n’avait eu de nouvelles de Rey et l’idée que quelque chose d’anormal avait eue lieu les firent quitter leur domicile pour rejoindre celui de Rey et d’Allison.

Arrivée chez eux, Allison remarqua que la voiture de Rey n’était plus là, qu’il avait laissé de la nourriture sur la table et qu’il n’avait pas éteint la lumière de son bureau. Un vrai départ précipité donc.

Dès le 18 mai, Allison pu compter sur ses parents, ses amis, la mère et le frère de Rey pour contacter les hôpitaux, la presse et réaliser des affiches. Porter avait offert de verser 1 000$ à quiconque savait quelque chose.

Il n’y avait aucun mouvement sur le compte de Rey dont le téléphone sonnait toujours dans le vide.

Le 22 mai, les parents d’Allison firent la tournée des parkings de la ville dans l’espoir de trouver la voiture de Rey. C’est la mère d’Allison qui l’a reconnu. D’après le gardien du parking en question, la voiture était là depuis le soir de la disparition de Rey. Rien n’avait été retrouvé dans cette voiture et rien n’indiquait qu’elle ait été volée.

Ce parking se trouvait non loin des bureaux dans lesquels travaillait Rey. Et juste à côté d’un ancien grand hôtel, Le Belvédère Hôtel, devenu un immeuble d’habitations.

Rien ne va dans ce drame.

Deux jours plus tard, trois collègues de Rey eurent l’idée de monter sur le parking aérien jouxtant cet ancien hôtel afin d’avoir une vision des alentours. En se penchant, un trou dans l’un des plafonds d’un étage inférieur de cet immeuble attira leur attention. En effet, à côté de cette ouverture uniquement visible depuis ce parking aérien ou depuis le toit du « Belvédère », se trouvaient une tong et un téléphone portable.

Prévenue, la police arriva sur place et se rendit dans la pièce correspondante au trou observé. Cette pièce n’était plus utilisée depuis des années et dès qu’il l’ouvrit, le concierge fut pris à la gorge par l’odeur du corps qui gisait devant lui. Celui de Rey, retrouvé 8 jours après sa disparition.

L’autopsie démontra que Rey avait plusieurs côtes fracturées, les poumons perforés, des entailles de 20 cm de long, des liaisons crâniennes et certains des os avaient même traversé la peau…

Toutes ces blessures ont laissé penser à la police que Rey avait mis fin à ses jours en tombant de très haut avant de finir sa chute dans cette pièce désaffectée.

Pour autant, un 1er élément intrigue. Le trou qui aurait été causé par la chute de Rey s’avère étroit. Or Rey avait une bonne carrure, entre sa grande taille et sa musculature. Je ne sais pas comment on tombe lorsqu’on se défenestre par choix, mais je doute que l’on ramène ses épaules en avant pour réduire sa stature.

Bon, admettons. Mais s’il n’y avait que ça…

De l’aveu de l’inspecteur qui a découvert le corps et était en charge de l’enquête au début, la question de savoir de où Rey a sauté n’a toujours pas été résolue.

Jayne Miller est une journaliste qui s’est intéressée d’elle-même à cette disparition avant qu’elle ne soit médiatisée. Elle et le policier interviewé développent les différentes hypothèses.

La 1ère consiste à dire que Rey est tombé, a sauté ou a été poussé depuis le sommet du bâtiment principal de l’ancien grand hôtel, le faisant traverser le toit de la pièce désaffectée onze étages plus bas.

Il faut savoir que cet ancien hôtel est en forme de « U ». La distance à vol d’oiseau entre le trou et le bord du toit principal, si l’on place les deux au même niveau, est de 14 mètres. Et il faut également savoir que Rey avait la phobie du vide…

Rey était certes sportif et on imagine qu’il ait pu courir en prenant de l’élan sur le toit principal. Mais qui réussit un tel exploit en souffrant terriblement du vertige ? Est-ce qu’une personne ayant peur du vide et souhaitant mettre fin à ses jours choisirait de sauter d’un toit très élevé pour ce faire ?

La deuxième théorie a trait à une chute depuis le toit du parking, toit depuis lequel les collègues de Rey ont pu apercevoir le trou.

Or non seulement, la distance entre le toit et le trou est encore trop grande, mais en plus, ce toit de parking ne fait que 6 mètres. Rey aurait évidemment été blessé dans sa chute mais il aurait en principe survécu, ou du moins n’aurait pas subi autant de blessures sur l’ensemble de son corps. Les enquêteurs ont ainsi écarté très vite cette hypothèse.

3ème piste, la chute depuis la corniche du 11ème étage. En effet, une corniche court sur le bâtiment de l’hôtel, en forme de U donc. Cette corniche n’est accessible que depuis l’intérieur, ce qui suppose que Rey soit entré dans l’hôtel et soit passé par la fenêtre d’une chambre ou d’un bureau, le couloir ne donnant pas sur la corniche. Cela voudrait dire que Rey a tenté d’ouvrir plusieurs pièces, quitte à voir surgir un locataire non content de cette tentative d’intrusion ? Par ailleurs,  les fenêtres sont petites, s’ouvrent à peine et touchent directement la corniche très étroite. Comme le dit la journaliste, il faut être sacrément agile pour ne pas tomber. Alors comment un homme phobique du vide pourrait avoir envie de subir tout cela pour mettre fin à ses jours, dans un pays où l’achat d’une arme à feu est très simple et lui aurait permis de se suicider facilement s’il l’avait voulu ?

Comme le conclut le policier, « Par conséquent, ce trou reste encore un mystère. On ignore d’où Rey est tombé. »

Et le mystère s’épaissit encore lorsque la police retrouve le portable et les lunettes de Rey non loin du trou. Alors même que le corps de Rey est couvert de blessures, son téléphone fonctionnait toujours parfaitement. Plus incroyable encore, tant l’écran du téléphone que les verres des lunettes étaient intacts. Quand bien même ils auraient suivi Rey dans sa chute parking aérien et non du toit de l’hôtel, ils auraient dû être un minimum abimés. Là, ils semblent s’être posés comme des plumes à côté du trou, officiellement causé par la chute de Rey.

Les tongs de Rey quant à elles, ont été retrouvées sur le toit de l’hôtel. Elles présentent des traces de frottement qu’elles n’avaient pas avant le drame, d’après Allison, son épouse. L’une des tongs est par ailleurs cassée.

« Les tongs, le téléphone, les lunettes… Pour moi ça a tout l’air d’une mise en scène » analyse le policier.

Rey ne se séparait jamais de sa pince à billets, offerte par sa femme et sur laquelle étaient gravées ses initiales. Pourtant, cette dernière n’a jamais été retrouvée. Pourquoi aller déposer des objets personnels près du corps et sur le lieu prétendu du drame, mais lui voler son objet fétiche ?

Un journaliste, Stephen Janis, s’est posé la question de savoir s’il y avait eu des témoins de la chute de Rey. Peu de temps après la découverte du corps, ce journaliste a interrogé toutes les personnes qu’il croisait dans l’ancien hôtel, en quête de la moindre information. Car si cet hôtel est devenu une copropriété, il comprend également un restaurant dans lequel les habitants de ce quartier animé aiment se retrouver.

Mais personne, ni chez les habitants de cet immeuble ni chez les clients et le personnel du restaurant n’a vu ou entendu quoique ce soit.

Le frère de Rey de son côté a tenté de suivre le parcours supposé de son frère au sein de l’ancien hôtel jusqu’au toit. Il s’est rapidement avéré que la tâche était ardue pour quelqu’un qui n’était pas habitué à arpenter ce grand bâtiment entre ces nombreux couloirs et ses portes de services en principe fermées. Sans que cela ne soit impossible, il faut bien reconnaître que cela commence à faire beaucoup pour un homme sans envies suicidaires connues et terrorisé par le vide.

La cerise sur le gâteau de l’improbable arrive lorsque le policier explique qu’il a voulu vérifier les caméras de surveillance du Belvédère, espérant y voir Rey. Mais non seulement Rey ne figure sur aucune des vidéos, mais en plus, celle du toit de l’ancien hôtel était déconnectée précisément le soir de la disparition de Rey.

Et malgré toutes ces incohérences, la police a conclu à un suicide, renvoyant la famille à l’idée que les proches ne peuvent jamais accepter le suicide de celui qu’ils aiment. Rey et Allison avaient décidé de s’installer à Los Angeles afin de donner un coup de pouce à la carrière de scénariste de Rey. Il aurait donc mis fin à ces jours alors qu’il s’apprêtait à réaliser un projet hyper motivant ?

Il n’empêche qu’au-delà de la santé mentale de Rey et du ressenti des proches, il faut avouer que les preuves matérielles d’un suicide manquent et que de nombreux indices ne correspondent pas à cette thèse. Pour être honnête avec vous, quand j’ai entendu que le portable était intact et fonctionnait, je me suis dit que même un 3310 de Nokia aurait été abimé ! Le départ précipité de Rey après un coup de téléphone, son portable et ses lunettes intactes, les caméras qui ne filment pas Rey qui arrive sans mal à s’orienter dans un immense immeuble qu’il ne connaît pas et qui vainc sa phobie du vide depuis un toit ou une corniche… Vous ne trouvez pas que ça sent plus l’homicide plus que le suicide ?

Je ne suis pas spécialiste du suicide, ni même psychologue/psychiatre, mais je n’ai jamais entendu parler d’un cas de suicide ayant suivi la victoire sur une phobie. De ce que j’ai pu en lire, une personne décide de mettre fin à ses jours pour mettre fin à une situation devenue insupportable et/ou parce qu’elle ne voit pas d’autres issues. Je doute qu’une personne dans un tel état mental se dise avant de passer à l’acte que c’est l’occasion de combattre l’une de ses phobies… Et quand bien même, dans notre cas d’espèce, Rey aurait-il choisi de vaincre sa phobie en montant directement sur un toit très haut sans garde-fou et en réalisant un très grand saut en longueur ? Saut dont la trajectoire semble d’ailleurs suivre un angle droit lorsqu’on voit l’étroitesse du trou par lequel Rey est censé être passé, malgré ses larges épaules musclées.

Allison est allée voir la médecin légiste pour tenter d’y voir plus clair. Celle-ci lui a indiqué qu’elle refusait de classer le dossier, notamment parce que certaines blessures ne pouvaient avoir été causées par une chute. Ainsi sur son rapport, la légiste a écrit que la cause de la mort était indéterminée. C’est uniquement grâce à cette mention que l’affaire n’est aujourd’hui pas classée. Si ça n’avait tenu qu’à la police, il n’y aurait plus d’affaire.

Dans la maison

Allison a fouillé l’intégralité de leur maison, pour tenter de trouver un début d’explication. Se faisant, elle a découvert un papier plié plusieurs fois scotché derrière un ordinateur. Cette « lettre » a été écrite le jour de la disparition de Rey car Allison en a trouvé des morceaux dans la poubelle, morceaux qui n’y étaient pas avant son départ. On peut aussi imaginer que cette « lettre » avait été écrite avant mais que Rey a souhaité y apporter des modifications le jour de sa disparition. En tous les cas, cela laisse supposer que quelque chose s’est passé ce jour-là.

La « lettre » commence par « Chers frères et sœurs, en ce moment même, des volcans entrent en éruption. Quel beau spectacle. La vertu unit ce que la mort ne peut séparer. Moi qui me tiens devant vous, je connais la valeur de nos secrets. C’est pour ça que je les chéris.  C’était un beau match, félicitations à tous les participants. » Puis vint une liste de nom de gens connus, de membres de la famille de Rey. Une page entière de noms de personnes que Rey et Allison connaissaient mais d’après cette dernière, Rey a oublié certains noms des personnes les plus proches. Liste suivie d’une autre, de noms de films cette fois.

Intriguée par cette phrase sur la vertu, Allison l’a retranscrivit sur google et tomba directement sur des sites de Francs Maçons. Elle se dit simplement que Rey faisait des recherches pour un scenario. Plus intrigant, la troisième liste qui suivait et dans laquelle on peut voir des mots aussi différents que Viagra et Ethernet. Ne sachant pas quoi faire de cette lettre scotchée derrière l’ordinateur, Allison la donna à la police qui l’a fit analyser par le FBI, lequel conclut qu’il ne s’agissait pas d’une lettre de suicide (sans déconner ?!). « Je déteste cette lettre que je ne comprends pas » dit Allison, et l’on ne peut que compatir à la frustration que doit vivre cette femme.

Le jour de la disparition de Rey, la collègue de sa femme qui vivait chez eux à ce moment, dit que la conversation que Rey a eu au téléphone avant de dévaler les escaliers et de partir, avait été brève et conclut par un « Oh shit ! » Il y avait visiblement un problème.

Et maintenant, toutes les têtes sont tournées vers

La police a déterminé la provenance de cet appel : il venait de l’entreprise qui avait embauché Rey (lequel travaillait depuis chez lui). Malheureusement, l’appel ayant été passé depuis le standard, il fut impossible aux enquêteurs de préciser son auteur.

Chose pour le moins étrange, à partir du moment où le corps de Rey a été découvert, son employeur a interdit aux salariés de répondre aux questions de la police. Comment justifier un tel comportement lorsqu’il n’y a rien à cacher et qu’il n’y a aucun lien entre ce décès et cet employeur ?

Pire encore, Porter, l’ami d’enfance de Rey qui l’avait fait venir dans sa société, a pris un avocat quelques heures à peine après la découverte du corps de son ami, ainsi que pour son entreprise ! Qui prend brusquement un avocat avant même d’avoir été interrogé par la Police ?!

Mais Porter et ses amis sont tranquilles car malheureusement, seul un grand jury pourrait les obliger à être entendus. D’ailleurs, Porter a refusé les sollicitations de Netflix.

Il y a donc un ami d’enfance, qui fait venir Rey et sa femme à Baltimore pour embaucher Rey dans sa boîte, qui propose une récompense à qui donnera la moindre information sur la disparition de Rey puis qui se mure soudainement dans le silence le jour où son ami est retrouvé, et qui se protège juridiquement…Mais de quoi ?!

Rey réalisait des documentaires et des vidéos de conférence, et il rédigeait également un bulletin financier conseillant des actions à acquérir qui étaient censées reprendre de la valeur. Or peu de temps avant son arrivée dans l’entreprise, cette dernière avait publié un bulletin financier dont les conseils s’étaient révélés désastreux pour les investisseurs. Au point que la société s’était vue accusée de fraude par les autorités de régulation et avait été condamnée à payer un million de dollars. Voulant se racheter une réputation, elle avait embauché Rey dont les écrits devaient redonner confiance aux investisseurs. De l’avis de ses proches, il n’aimait pas ce travail.

Deux semaines avant sa disparition, la femme de Rey remarqua que quelque chose le tracassait. Le 15 mai, l’alarme de la maison s’est déclenchée à 1h du matin. Outre le fait que cela n’était jamais arrivé, c’est la peur dans les yeux de son mari qui frappa Allison lorsqu’elle le vit saisir une batte de baseball, cet homme qui d’après elle n’avait jamais peur de rien. La police a estimé que l’alarme s’était sûrement déclenchée à cause d’un écureuil. Pourquoi pas. Mais dans ce cas, ce genre de situation aurait pu se produire avant. Et comment expliquer que la nuit suivante, toujours à 1h du matin, l’alarme se soit à nouveau déclenchée ? S’agissait-il d’un écureuil psychorigide doué de tocs ?      

« Il s’est mis quelqu’un à dos et il en a payé le prix » estime Stephen Janis. L’inspecteur qui était en charge de l’enquête au début, lâche à la caméra « J’étais sans doute le seul à la brigade criminelle qui ne croyait pas au suicide. On avait assez d’éléments pour enquêter sur un possible homicide. » . Mais l’inspecteur fut muté trois semaines plus tard et l’enquête reprise par l’un de ses collègues qui conseilla à Allison de se faire à l’idée d’un suicide.

Il a fallu 6 ans à Allison pour revoir leur vidéo de mariage. Encore aujourd’hui, lorsqu’elle en parle, elle semble au bord du gouffre.

Publié par Odile

Juriste en droit de l'urbanisme et de l'immobilier, je suis bien loin du pénal. Certes, comme beaucoup de gens, certaines affaires criminelles éveillent ma curiosité. Mais ça n'est pas tant le crime que ce qu'il dit des êtres humains qui m'intéresse. Quant aux cold case, c'est ce que vive les proches et que je ne peux qu'imaginer, qui me donne envie d'écrire.

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